Réfléchir, échanger et sortir de sa zone de confort : voilà l’essence de l’atelier « Design ta vie de rêve », qui se tenait le mercredi 8 septembre 2021 au Studio de création de l’Université de Sherbrooke. Un espace de bienveillance pour les membres de la communauté étudiante ayant le désir de se questionner sur leur avenir et de partager avec d’autres en toute authenticité. 

Une communauté dédiée au développement humain

Entre introspection et discussions, les premiers moments ont mis en lumière le parcours des personnes participantes et les raisons qui les ont menées à l’atelier. Une activité en binôme a favorisé les partages et l’ouverture aux autres, permettant ainsi d’aborder différentes thématiques en lien avec la connaissance de soi. « J’ai rencontré de merveilleuses personnes qui ont à cœur le développement humain. Rares sont les opportunités de rencontrer des gens qui partagent des intérêts communs », souligne Arianne Messier, étudiante à la Faculté d’éducation. 
 
Riches et stimulants, ces échanges ont mis la table pour l’activité Ikigai, un concept japonais qui invite les gens à donner un sens à sa vie en se concentrant sur l’intersection de trois aspects fondamentaux : les intérêts, les forces et les causes qui les font vibrer.  

Qu’est-ce que tu adores faire? Quelles sont les causes qui te tiennent à cœur ou qui aimerais-tu aider? Quelles sont les forces que tu peux ou que tu aimerais mettre à contribution dans le monde?

C’est autour de ces questions que le groupe s’est creusé les méninges pour trouver individuellement un Ikigai. « L’idée est de maintenir un équilibre entre les trois sphères principales », explique Clément Moliner-Roy, coach à l’AED. « Si on fait beaucoup de bénévolat pour des causes qui nous tiennent à cœur, mais qu’on néglige nos propres intérêts, cet équilibre est rompu ». 

« L’atelier m’a donné cet espace pour prendre le temps de m’arrêter et de réfléchir aux choses qui comptent à mes yeux. Ce fut un exercice assez ardu, mais les échanges m’ont permis de prendre conscience que, malgré le brouillard que je ressens souvent autour de moi et les nombreuses questions que je me pose sur ma vie, je suis sur un chemin qui est aligné avec les éléments qui sont importants pour moi », mentionne Marie-Frédérick St-Cyr, étudiante à la Faculté d’éducation. 

La beauté de l’Ikigai réside aussi dans l’évolution, d’où la pertinence de refaire cet exercice à divers moments de sa vie. 

Arrimer son Ikigai à sa vie de rêve 

La deuxième partie de l’atelier a été consacrée au design d’une vie de rêve. À travers une activité durant laquelle imagination et expression de soi étaient de mise, les personnes présentes ont conçu trois scénarios en se projetant dans différents moments du futur : 1 an, 3 ans et 5 ans. Le défi? S’inspirer des points saillants de son Ikigai en sortant de ses repères habituels et en imaginant des mondes alternatifs où le scénario initial ne fait pas partie de l’équation.  

« C’est enrichissant de voir que d’autres personnes étudiantes sont aussi en réflexion de soi », mentionne Djeda Aman,  étudiante à la Faculté de droit. Plusieurs ont été soulagées de voir qu’elles ne sont pas seules à se sentir perdues et à s’interroger sur leur vie.  « Je faisais beaucoup d’introspection avant l’atelier. Ça confirme que toutes les réflexions que je mène depuis plusieurs semaines ont avancé. », renchérit Alexandre Tanguay, étudiant à la Faculté de génie.  

À la fin de l’atelier, les personnes participantes étaient invitées à se recentrer sur le présent en écrivant trois actions 
à accomplir prochainement. C’est au son des magnifiques paroles du poème The Invitation d’Oriah Mountain, recité par la coanimatrice de l’évènement Camille Brière, que s’est achevée la soirée en toute douceur.   

* L’article a été rédigé par Maria Camila Gallego, étudiante à la maîtrise en communication stratégique internationale de l’Université de Sherbrooke.