Diplômé au baccalauréat en entrepreneuriat, Gabriel Dumont a assisté aux débuts de l’Accélérateur entrepreneurial Desjardins de l’UdeS. Nous avons voulu prendre des nouvelles de celui qui est aujourd’hui gestionnaire d’une équipe chez Desjardins. Résume d’un échange inspirant entre Gabriel et Maria Camila Gallego Betancur, collaboratrice à l’AED et étudiante à la maîtrise en communication stratégique internationale.  

« Ce qui m’anime est la passion de la gestion, mais aussi la passion de l’humain. » 

Gabriel Dumont a fait partie de la toute première cohorte du baccalauréat en entrepreneuriat à l’Université de Sherbrooke, un parcours innovant axé sur l’apprentissage dans l’action. C’est le désir de s’impliquer réellement dans une organisation et de faire une différence à travers la gestion qui l’a mené à se diriger vers l’entrepreneuriat et plus spécifiquement l’intrapreneuriat, c’est-à-dire la gestion à l’intérieur d’une entreprise. 

Apprendre dans l’action

Dès le début de ses études, Gabriel a eu l’occasion de sortir du cadre théorique et d’aller dans le concret : « Nous étions invités à développer une méthode pour apprendre à travailler au-delà de l’académique. On se challengeait, on se questionnait, on aidait les autres ; ça nous a permis de nous développer nous-mêmes », explique le diplômé. Cette façon de penser a été déterminante pour lui afin de forger son caractère et de se rendre où il est maintenant dans sa carrière. 

Les professeurs de l’École de gestion lui ont également fait voir l’ensemble du monde entrepreneurial grâce aux rencontres avec l’écosystème : « Durant mon premier cours en entrepreneuriat, nous avons eu la chance d’avoir un mentor qui était directeur chez Desjardins. Toutes les rencontres furent une valeur ajoutée à mon parcours académique », explique-t-il. C’est à travers cet apprentissage dans l’action que Gabriel a appris à se connaître et à se développer en tant que personne et entrepreneur.  

Valoriser l’échec

Un autre aspect marquant de son parcours universitaire fut d’apprendre à voir l’échec comme une opportunité. « On fait partie d’une génération qui est très anxieuse de performance. Même sur le marché du travail, je vois beaucoup de gens qui ont peur de faire des erreurs », lance Gabriel. Pendant le baccalauréat en entrepreneuriat, sa rencontre avec Jacques Cloutier, coach en chef à l’AED, a été très formatrice. Celui-ci l’a amené à voir l’échec comme un pivot qui permet d’apprendre et de se repositionner. « L’impact des professeurs et des agents qu’ils nous ont fait rencontrer est majeur », renchérit le diplômé.  

Vivre les premiers balbutiements de l’AED 

Desjardins a annoncé la création de l’Accélérateur entrepreneurial Desjardins (AED) de l’Université de Sherbrooke lors de la dernière année du baccalauréat de Gabriel. Grâce au vote de confiance de ses pairs, il a eu l’occasion de faire un discours lors de cette annonce et de représenter les personnes étudiantes. « C’était un moment très émouvant, qui prouvait l’engagement de Desjardins à promouvoir la relève. Pour nous, la première cohorte du baccalauréat en entrepreneuriat, c’était une confirmation que nous étions dans la bonne direction ». 

Aujourd’hui, Gabriel travaille étroitement avec une équipe de 13 personnes en tant que directeur du développement des affaires – marchés immobilier et commercial. Il s’épanouit dans son travail, qui lui permet d’allier sa passion pour la gestion à sa passion pour l’humain. « Je n’analyse pas juste une transaction, mais l’humain derrière la transaction. J’aime apprendre à connaître les gens, leur chemin de vie, ce qui les passionne. C’est un aspect qui a été marquant durant mon baccalauréat et qui est également encouragé par Desjardins. »