Sur la photo, de gauche à droite: Jacques Cloutier, Marie Texier, Alexandre Ethier, Jacques Newashish, Anne-Marie Caouette, Mariama Lo, Sandra Tremblay, Jean Bibeau

Si l’entrepreneuriat peut prendre multiples visages, celui d’un jeudi soir d’été sur le territoire ancestral de la Confédération des Abénakis et des W8banakis (le campus de Sherbrooke de l’UdeS) s’est donné des airs peu explorés à ce jour.

Arrivé à mi-parcours dans le cadre d’un cours d’entrepreneuriat de l’École de gestion, des personnes étudiantes de musique, génie, politiques appliquées, science et gestion ont été appelées à reconnaître la distance parcourue à ce jour. Ce concept bien documenté dans la littérature sur l’apprentissage tout au long de la vie, a inspiré le Pr Jean Bibeau et son équipe de l’Accompagnateur entrepreneurial Desjardins (AED) de l’UdeS d’amener la pédagogie entrepreneuriale là où peu de personnes osent aller.

Pour cela, la main a été tendue à l’aîné atikamekw, artiste peintre, sculpteur et conteur Jacques Newashish, qui s’est joint à l’artiste en arts visuels Sandra Tremblay et l’étudiant au DESS en musique Alexandre Ethier afin d’inviter les personnes présentes à imaginer et dessiner la trajectoire à ce jour de leur projet entrepreneurial.

Papiers, crayons, ciseaux, coupures de revues et ficelles de laine, pour fil conducteur, étaient à la disposition des artistes en émergence. L’œuvre finale : un moment collectif pour communiquer autrement, loin des rythmes de performance et des pitch aux financiers. Silences, rires, inspirations, respirations, histoires racontées et joie d’être ensemble, ont fait acte de reconnaissance d’une distance parcourue peu banale et d’une célébration de soi et de l’autre.

Avant de se quitter, sur le rythme perçant de son tambour, Jacques Newashish nous a raconté comment sept directions guident la gratitude à donner au vivant qui nous entoure. Gratitude et reconnaissance sont des lieux peu présents dans nos vies en accéléré. Par un soir d’été, ces lieux ont inspiré des personnes à se dire bravo et remercier la Terre Mère pour ce qui est possible d’imaginer.