L’Université de Sherbrooke a obtenu 565 800 $ de l’organisme national Éducation Coopérative et Apprentissage en Milieu de Travail (ECAMT) afin de soutenir jusqu’à 637 étudiantes et étudiants œuvrant dans cinq projets porteurs qui favorisent l’apprentissage en milieu de travail. De ce montant, l’Accélérateur entrepreneurial Desjardins (AED) de l’UdeS a obtenu 90 000 $ pour octroyer des bourses aux personnes étudiantes ayant suivi l’une de nos trajectoires d’accompagnement à l’été 2021. Khalil Merine, étudiant en génie chimique et créateur d’un projet entrepreneurial d’autosuffisance alimentaire, souhaite apporter sa contribution aux besoins alimentaires du Québec. 

Vers l’autosuffisance alimentaire : plus qu’un projet d’affaires

Au-delà de développer un modèle d’affaires viable, Khalil voit l’occasion de proposer des solutions concrètes aux difficultés que la société devra affronter dans les années à venir. Il travaille donc sur plusieurs technologies pour faire pousser des végétaux sans dépendre du climat ou de l’environnement. Un défi exigeant mais stimulant, qui est à ses yeux beaucoup plus enrichissant que les apprentissages théoriques de son cursus académique. 

La formation suivie l’été dernier avec l’Accélérateur entrepreneurial Desjardins de l’UdeS (AED) lui a permis d’acquérir une base entrepreneuriale qui n’est pas abordée dans son parcours académique. « Ce sont des acquis utiles, parce qu’ils sont nécessaires pour voir si le projet serait possible et viable, ça donne un bon rythme pour commencer ». L’étape de la validation a été un moment marquant, puisqu’en se rendant sur le terrain pour rencontrer des acteurs du milieu, il a pu faire avancer sa réflexion pour s’adapter aux besoins du marché et s’assurer qu’il y ait une valeur ajoutée au projet. 

La richesse des collaborations multidisciplinaires

Khalil a pu discuter de son projet avec des personnes étudiantes de différentes disciplines. Pour Khalil, ces échanges amènent de nouvelles perspectives et soulèvent des points importants à creuser. Présenter le projet à des gens issus de milieux divers permet aussi de structurer sa méthode de travail, de mieux communiquer et de créer un réseau sur lequel il pourra compter au besoin à l’avenir. « Peu importe ce qui se passe, j’aurai appris beaucoup, et c’est ce qui est le plus important », lance-t-il. 

Valoriser l’entrepreneuriat étudiant 

La vie universitaire vient avec beaucoup de dépenses, et les personnes étudiantes ne bénéficient généralement pas d’un salaire à temps plein. « De bâtir un projet durant ses études n’est pas toujours optimal », lance le finissant en génie chimique. « ECAMT croit aux projets entrepreneuriaux des personnes étudiantes, et c’est très motivant », conclut Khalil. 

Ce projet est financé en partie par le gouvernement du Canada dans le cadre du programme d’innovation de l’apprentissage intégré au travail et du carrefour de l’innovation iHub d’ECAMT Canada. Pour en savoir davantage sur ECAMT Canada et le Carrefour de l’innovation iHub, nous vous invitons à consulter leur site !